A 24 ANS … JE ME SUIS MISE AU TRICOT.

Johanna M.
3 nov. 2015
2 min de lecture

Monter les mailles, point mousse, endroit, envers, augmentation, réduction, etc. Autant de vocabulaire que je ne maitrisais pas il y a encore deux semaines.

Et puis la folie du tricot m’est tombée dessus ! Retour sur un coup de foudre.

Il ne m’aura pas fallu plus d’une super collègue de travail* et quelques comptes Instagram (Mlle Sophie, We are knitters, Mcommemum) pour me donner l’envie de me lancer.

Voyage en terre inconnue

Apres des heures à me laisser séduire par de belles réalisations mises en scène sur de parfaites photos Instagram et autres blogs prêcheurs de cette nouvelle secte que nous appellerons, les tricoteuses cool; était venu le moment d’oser ma première visite en boutique de laine.

Pas évident, parce que d’abord, je ne savais même pas, le genre de laine qu’il me fallait, le style d’aiguilles (inox, bambou, bois, plastique, classiques, circulaires interchangeables ou pas) et la quantité nécessaire : j’étais perdue ! Au moins, j’avais les modèles en tête, un snood et un châle. Et parce que je ne fais jamais les choses à moitié … j’ai décidé d’essayer de faire les deux.

« Prenez en 4, cette laine file bien » : Au secours, mais qu’est ce qu’est-ce que me dit cette gentille vendeuse ? Et puis ça veut dire quoi « filer bien » ??

Et me voilà quittant la boutique Phildar, en suivant les conseils experts de la vendeuse, avec 4 pelottes (tailles adulte) PHIL ALASKA 100% laine pour mon snood et 3 pelottes PHIL LIGHT (53% acrylique, 29% polyamide, 18% laine) pour mon châle.

Il est fini venu le temps … de tricoter !

Un montage de mailles un peu timide et quelques heures plus tard, mon tricot était fini. Et bien vous savez quoi ? J’ai adoré !

Je me suis d’abord inquiétée … 24 ans, un Kusmi tea, un plaid tout doux, un tricot et une petite série. Vous voyez le tableau ? Mais que vont-ils penser ? Et bien rien. Personne pour porter de jugements, juste moi, et ma petite soirée bien cool, toute douce et calme.

Rassurer vous, jusque là, j’ai une vie sociale le weekend, et me lasse très facilement entrainer dans des soirée mojito after-work. :) Mais avec les journées stressées que l’on a, je reconnais pleinement apprécier ces moments de calme ou je peux penser à pleins de choses, sans trop réfléchir à ce que je suis en train de faire.

Bref le tricot, ce n’est pas un truc de vieille ! Et puis ça fait du bien parce que vous créez quelque chose qui vous plaît et ça permet de se retrouver un peu.

*jolie Claire si tu passes par ici :)