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MON PREMIER TRAIL


C'est peut-être assez inattendu comme article pour certains, mais j’avais envie de partager avec vous cette expérience sportive beaucoup moins médiatisée et marketée que ne l’est le running aujourd’hui.


C’était pour moi une grande première. Jusqu’alors je ne m’étais engagée que vous des courses « goudron » en ville : semi-marathon de Paris, Color Run, ou encore le Mud Day dans un autre registre là encore bien commercialement pensé.


J’ai découvert lors de ce trail un parcours forestier, qui demande de l’attention en permanence et un rendez-vous sportif en toute simplicité.


Pour ce premier essais, j’ai décidé de m’engager que la distance la plus courte : 16,5 km. Ce parcours se sera finalement terminé en 18 km (un dernier kilomètre et demi dont je me serais bien passée !).


Malheureusement le temps n’était pas de la partie. Avec une pluie battante, due à un orage la nuit précédant le départ, le terrain est détrempé. Pour quelqu’un qui ne voulait pas investir dans une paire de chaussures de trail pour son premier essai, je commence à regretter mon choix.


Top départ : un dernier bisou, un court passage dans le village et on bascule dans la forêt. Sur les 3 premiers kilomètres il y a quelques bouchons, en grande partie causés par des passages très boueux où bon nombre ne se risquent pas à passer en courant.


Le parcours se dégorgeant, je prends petit à petit mon rythme de croisière « façon trail ». Je ne m’inquiète pas de mon allure plus basse que lors de mes runs hebdomadaires, j’ai pu lire sur internet quelques jours avant, que l’effort n’étant pas le même, c’était tout à fait normal.


Travail du jour : forcer le mental dans chaque côte et lâcher les chevaux pour dégourdir et allonger les muscles dans chaque descente.

Comme évoqué, je n’ai pas du tout le matériel adéquat pour « le gras et la boue » : mes petites Boost Adidas parfaite pour la ville ne sont clairement plus à la hauteur de l’effort.

Avec ce parcours vraiment très plaisant, qui me rappelle à mes souvenir des vacances, enfant entourée de mes grands-parents, les minutes filent sans jamais laisser de place à l’ennui ou la lassitude.

Outre le fait que ce soit le village de famille, la forêt en plein réveil printanier est vraiment très belle, le tracé est vraiment ludique et absolument pas monotone. Nous alternons les terrains au travers de pistes sinueuses et de sentiers forestiers, de positifs en négatifs, de terrains praticables en bourbiers... bref difficile de s'ennuyer dans cette forêt.


A mi-parcours la soif commence à pointer le bout de son nez. C’est là que ça se corse, malgré une logistique au point pour cette première, je n’avais pas eu le temps de tester mon nouveau sac à dos (Decathlon) avant le grand jour. J’aurai peut-être du puisque je n’ai jamais réussi à boire avec … #Martinefaitdutrail

Ca commence donc à être tendu sur le dernier tiers de parcours, sans chaussures adaptées pour me rassurer et sans eau pour prévenir des crampes. Pour un effet Mario Kart, je m’étais néanmoins chargée de « gel Isotar » sur les bons conseil de mon entourage.


A l'arrivée, j'ai le plaisir de retrouver ma fabrique à sourires : ceux pour qui j’ai réussi à me dépasser et à aller au bout de moi même pendant ces 2h30 de pluie, de boue, et de fatigue. Enfin je peux profiter du ravito d’arrivée (et boire). Le Trail de l’Orangerie de Bonnelle c’est une affaire de famille avec Papy à la bière et Mamie aux sandwichs. Pour dire vrai je me suis inscrite pour partager un moment avec eux. Seulement je ne pensais pas m’engager dans 16,5 km lorsque j’ai dis oui et encore moins pour un parcours se transformant en 18km. Cependant aucun regret. J’ai découvert ici, un condensé de tout ce que je recherchais dans la course à pied, sans l’aspect musculairement traumatisant de la course en ville.


Ce qu’il faut retenir :

  • A mon sens, même pour un premier essai les chaussures de running ne sont pas suffisantes. Comparé au risque de se blesser, le prix d’un équipement adapté ne pèse pas bien lourd dans la balance. Pour l’année prochaine, prévoir de tester de nouveaux modèles avec une meilleure accroche aussi bien en montée qu’en descente ;

  • Une discipline extra, ici rendue difficile de par l’état du terrain ;

  • Une course en solo qui me terrorisait sur une longueur pareil, mais qui s’est finalement révélée être mon atout. Un rythme adapté qui m’a permis de subir « à mon rythme dans ces presque 800 m de dénivelé positifs, pour reprendre confiance dans les négatifs, avec des descentes sans retenues (là où le terrain et mes Adidas le permettaient).

  • Une course à 13€ (qui dit mieux ? :) )

(images Romuald : https://photos.google.com/share/AF1QipNBkcPSODk-q6VvX8tLPnzVrxhwY7HqPPbwrZKcWjz8VC115gGXRLDs8T14JreC4A?key=NzhBcTN6N29TbHQzek1lTU1OQ2dGWEV2Vl9yazFB)



A l'année prochaine !

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